Les chefs d’État, diplomates, chercheurs et prédicateurs se réunissent depuis mardi 17 janvier à Nouakchott, en Mauritanie, pour promouvoir une approche religieuse dans la résolution des conflits.
Rappelant que la paix est l’épine dorsale du développement durable, le président du Rwanda a fait savoir que l’Afrique « a le plus besoin de la volonté politique de mettre ses ressources ensemble pour s’attaquer aux causes profondes » de l’insécurité.
Avec la paix et la sécurité, a souligné Paul Kagame, les Etats africains peuvent relever des défis tels que le climat changement, la migration et l’insécurité alimentaire, rendant l’Afrique encore plus résistante aux chocs futurs.
« Nous le devons à notre jeunesse, avenir de notre continent. La question est de savoir si nous pouvons mettre nos différences de côté, écouter les uns des autres et travaillent ensemble comme des partenaires égaux », a-t-il dit, précisant que la Conférence africaine de la paix est l’occasion de renforcer la coopération.
Par ailleurs, Paul Kagame a laissé entendre que son pays a délibérément choisi de contribuer à la lutte contre le terrorisme et à la reconstruction post-conflit du Continent.
« Le terrorisme et l’extrémisme violent traversent les frontières et se propagent rapidement, causant des dommages aux communautés du monde entier. L’Afrique ne fait pas exception », a expliqué le chef de l’Etat rwandais avant d’affirmer qu’il « n’y a pas une solution unique à ce défi ».
Aux yeux de certains analystes, le Rwanda ne peut pas être considéré comme un partenaire international fiable. Le pays de Paul Kagame est accusé de soutenir des groupes armés qui déstabilisent l’Est de la RDC. Mardi à Davos, en Suisse, alors qu’il intervenait au Forum économique mondial, le président congolais Félix Tshisekedi a affirmé que, c’est le Rwanda qui le « problème de l’insécurité dans la région des Grands Lacs ».
Reagan Ndota