Le délai accordé aux terroristes du M23, dans le cadre de la feuille de route de Luanda, pour se retirer des zones qu’ils occupent dans l’Est de la RDC a expiré le 15 janvier dernier.
Le gouvernement congolais dit avoir constaté que comme à leurs habitudes, les terroristes du M23 et les autorités rwandaises qui les soutiennent, n’ont pas, une fois de plus, respecté leur engagement, au mépris total de la Communauté d’Afrique de l’Est, de l’Union africaine, du Conseil de sécurité de l’ONU et des partenaires bilatéraux.
Ainsi, la RDC appelle ces organisations à prendre leurs responsabilités notamment en sanctionnant, selon leurs mécanismes et règles propres, les autorités rwandaises et les dirigeants du M23 « qui ne cessent de les défier et de violer le droit international ainsi que les droits fondamentaux de l’Homme à l’Est de la RDC ».
« Quoiqu’il en soit, tout en renouvelant son engagement dans les processus de paix de Nairobi et de Luanda pour le règlement de la crise sécuritaire à l’Est de la RDC et pour l’instauration d’une paix ainsi que d’une stabilité durables dans la région des Grands Lacs, le gouvernement de la République démocratique du Congo assumera toutes ses responsabilités constitutionnelles pour sauvegarder l’intégrité territoriale ainsi que la souveraineté de l’État congolais et assurer la sécurité de ses populations. Il n’entend point faiblir ni transiger avec personne quant à ce », a déclaré le chef de la diplomatie congolaise.
Le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a souligné que son pays est « prêt » à toute éventualité et se défendra par tous les moyens, dans la ligne droite de la déclaration du président Félix Tshisekedi, faite le 20 septembre 2022, à la 77ième session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU.
« Nous, Peuple congolais, sommes décidés, cette fois-ci, à mettre définitivement fin à l’insécurité à l’Est de notre pays, quoi qu’il en coûte », a-t-il rappelé.
Reagan Ndota