Dans un contexte de crise sécuritaire entre la RDC et le Rwanda, le président congolais, Félix Tshisekedi a échangé avec l’ancien commandant suprême des forces de défense européennes de l’OTAN, le général à la retraite Wesley Clark, vendredi 20 janvier 2023, à Bruxelles, en Belgique.
Alors que la ville de Goma, au Nord-Kivu, serait sous la menace d’une attaque des terroristes du M23 et de l’armée rwandaise, selon la société civile locale, le gouvernement congolais a déclaré mercredi qu’il « assumera toutes ses responsabilités constitutionnelles pour sauvegarder l’intégrité territoriale ainsi que la souveraineté de la RDC et assurer la sécurité de ses populations ».
Même si officiellement rien n’a filtré de la rencontre entre le chef de l’Etat congolais et l’ancien commandant de l’organisation politico-militaire mise en place par les pays signataires du traité de l’Atlantique Nord afin de pouvoir remplir leurs obligations de sécurité et de défense collectives, il est cependant certain que la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est du territoire congolais a été évoquée.
Ayant pris l’engagement devant la nation, dès son arrivée au pouvoir, de restaurer la paix et la sécurité dans les provinces de l’Est, instables depuis plus de deux décennies, Félix Tshisekedi met les bouchées doubles pour sauvegarder l’intégrité territoriale de son pays. Il a doté le pays de la politique de défense nationale, qui prévoit la création d’une industrie de défense, inexistante depuis l’indépendance de la RDC en 1960.
Le général Wesley Clark qui a passé 34 années dans l’armée et au département de la défense, aurait fait quelques suggestions au président congolais pour la montée en puissance des FARDC.
Clark a une bonne maîtrise des questions de sécurité. Il a commandé notamment l’opération Allied Force durant la guerre du Kosovo en tant que commandant du grand quartier général des puissances alliées en Europe de l’OTAN de 1997 à 2000.
Reagan Ndota