Le secrétaire général de l’ONU a reconnu la nécessité d’une nouvelle génération de missions d’imposition de la paix et d’opérations antiterroristes, dirigées par des forces régionales, dotées d’un mandat du Conseil de sécurité établi en vertu du chapitre VII et bénéficiant d’un financement garanti et prévisible.
Antonio Guterres qui présentait lundi 6 février 2023, le rapport 2022 sur l’activité de l’ONU, devant l’Assemblée générale, a indiqué l’Union africaine est à cet égard un partenaire évident.
Il a ainsi appelé à revoir l’approche de la paix en s’engageant de nouveau à appliquer la Charte, en mettant les droits humains et la dignité humaine au premier plan, et la prévention au cœur de l’action.
Le patron de l’ONU a prôné une vision globale du continuum de la paix qui identifie les causes profondes et empêche les graines de la guerre de germer. Une vision qui se concentre sur la médiation, fasse avancer la consolidation de la paix et comprenne une participation beaucoup plus large des femmes et des jeunes.
« Ce sont là des éléments fondamentaux du Nouvel Agenda pour la paix, proposé pour redynamiser l’action multilatérale dans un monde en transition et dans une nouvelle ère de compétition géostratégique », a-t-il expliqué.
Guterres a rappelé au passage que de nombreuses missions de maintien de la paix des Nations unies manquent de ressources et subissent des attaques, assurant que son organisation renforcera l’engagement en faveur de la réforme moyennant l’initiative « Action pour le maintien de la paix Plus ».
Il a aussi détaillé les six priorités pour 2023 : « le droit à la paix; les droits sociaux et économiques et le droit au développement; le droit à un environnement propre, sain et durable; le respect de la diversité et l’universalité des droits culturels; le droit à la pleine égalité des genres; et enfin les droits civils et politiques comme fondement de sociétés inclusives ».
Reagan Ndota