Célébrée le 8 mars de chaque année, la Journée internationale des droits des femmes est l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société et de revendiquer plus d’égalité. A Kinshasa, en RDC, l’opposant Martin Fayulu a appelé à l’effectivité de la parité Homme-Femme.
L’article 14 de la Constitution congolaise ordonne aux pouvoirs publics de prendre, dans tous les domaines, notamment dans les domaines civil, politique, économique, social et culturel, toutes les mesures appropriées pour assurer le total épanouissement et la pleine participation de la femme au développement de la nation.
« En cette journée internationale des droits des femmes, pensons à créer des conditions équitables en RDC sur lesquelles nos contributions individuelles sont attendues ou mesurées par l’impact de nos idées, de nos actions et non en fonction du genre. La parité doit être effective », a plaidé Martin Fayulu.
En RDC, la loi fondamentale dispose que femme a droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales. L’Etat a été chargé de garantir la mise en œuvre de la parité homme-femme dans lesdites institutions.
Cette édition 2023 de la Journée internationale des femmes se déroule sous le thème de l’innovation et des technologies pour l’égalité des sexes : pour un monde digital inclusif.
Selon l’ONU, ce thème permet de saluer et de célébrer les femmes et les filles qui défendent l’avancement de la technologie transformatrice et de l’éducation numérique.
La célébration explore l’impact de l’écart numérique entre les sexes sur l’élargissement des inégalités économiques et sociales, et permet de mettre également en lumière l’importance de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et de lutter contre la violence sexiste en ligne, facilitée par les TIC.