Au Ghana, première étape de sa tournée africaine, la vice-présidente des USA, Kamala Harris a échangé lundi avec le chef de l’Etat ghanéen, Nana Akufo-Addo, affirmant la force des relations bilatérales entre les deux pays.
Harris a fait remarquer que le leadership et le plaidoyer du Ghana sur la scène mondiale ne sont pas seulement vitaux, mais aussi inspirants. Pour elle, « le Ghana est une voix de premier plan pour la démocratie et une voix de premier plan dans la marche pour la liberté, la justice et la liberté ».
La vice-présidente américaine a remercié le président Akufo-Addo pour le partenariat solide du Ghana au Conseil de sécurité des Nations unies, y compris sa ferme défense de la Charte des Nations unies, au milieu de la guerre de la Russie contre l’Ukraine.
Elle a « félicité le président Akufo-Addo pour son leadership inébranlable dans la défense et la promotion de la démocratie en Afrique de l’Ouest et la responsabilisation des gouvernements antidémocratiques. Elle a réaffirmé l’engagement des États-Unis à soutenir les droits humains et l’autonomisation des femmes », rapporte un communiqué de la Maison Blanche.
Par ailleurs, les deux dirigeants ont discuté de l’insécurité dans le Sahel, y compris de la menace que les groupes extrémistes font peser sur la côte ouest africaine. Harris a annoncé que les USA fourniraient plus de 100 millions $ pour soutenir la stabilisation au Ghana, au Bénin, en Côte d’Ivoire, en Guinée et au Togo, dont au moins 86 millions $ au cours des trois prochaines années à l’appui du plan décennal pour la mise en œuvre de la stratégie américaine de prévention des conflits et de promotion de la stabilité, que le président Biden a publiée le 24 mars.
Kamala Harris a également salué l’engagement du Ghana à réformer son économie pour assurer une croissance durable et inclusive. Dans la foulée, elle a réaffirmé l’engagement de son pays en faveur de la coordination internationale de l’allégement de la dette et de continuer à faire pression pour que tous les créanciers bilatéraux officiels offrent une réduction significative de la dette aux pays qui en ont besoin, y compris le Ghana.