La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC a été au cœur d’un débat mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU. Dans son intervention, le représentant permanent du Brésil a appelé à ne pas minimiser le regain de tension entre le Rwanda et la RDC.
Le conflit sape les moyens de subsistance et coûte la vie à trop de personnes, a déploré João Genesio De Almeida Filho, en se désolant qu’il fasse aussi main basse sur les ressources naturelles de la RDC.
Au regard de la situation sur le terrain, le représentant du Brésil a exhorté le Rwanda et la RDC « à faire preuve de retenue et à reprendre le dialogue, grâce notamment au processus de Luanda ».
« La crise dans l’Est du pays ne saurait être abordée par le Conseil comme une situation routinière », a-t-il recommandé en prenant note de l’arrivée de nouveaux contingents de la Force régionale de l’EAC et en apportant son soutien aux processus de Nairobi et de Luanda.
Il a, en outre, condamné les groupes armés, en particulier le M23, avant de les appeler à déposer les armes. « Tout soutien externe dont ils bénéficient doit cesser », a-t-il insisté.
Revenant sur la dernière visite du Conseil de sécurité en RDC, João Genesio De Almeida Filho a estimé que cette mission avait permis de comprendre comment travaille la Monusco et de témoigner de son professionnalisme. Il a ensuite exhorté les parties prenantes à mettre un terme aux campagnes de désinformation qui mettent en péril le travail des Casques bleus.