Dans sa communication vendredi au Conseil des ministres, le président Félix Tshisekedi a condamné de nouveau l’assassinat de l’opposant Chérubin Okende. Rien ne saurait, dit-il, justifier ce crime odieux.
Le chef de l’Etat congolais a assuré que ce « crime ne demeurera point impuni ». Ainsi, il a réitéré son appel à la justice, dans son impartialité et dans son indépendance, à faire toute la lumière sur cette « ignoble affaire ».
« La République démocratique du Congo est en deuil. En effet, c’est avec effroi et consternation que j’ai appris, comme vous tous, la découverte tragique, ce jeudi 13 juillet dans la matinée, du corps sans vie de l’honorable Chérubin Okende, député national et ministre honoraire de la République démocratique du Congo. Je désapprouve fermement et condamne avec la dernière énergie, ce crime odieux qui a ôté la vie à un serviteur de la République dans des conditions tragiques que rien et alors rien ne saurait justifier », a-t-il déclaré au Conseil des ministres.
Félix Tshisekedi a, dans la foulée, précisé qu’il ne peut contenir, e sa qualité de garant de la nation, de la paix et de la sécurité individuelle et collective, et aussi du bon fonctionnement des institutions, sa colère et son indignation quant à l’atteinte faite, par cet acte odieux, aux symboles de la République. « Je tiens à exprimer mes condoléances les plus attristées à la famille éplorée », a-t-il dit.
Immédiatement après le Conseil des ministres où un moment de recueillement a été observé en mémoire de Chérubin Okende, le Premier ministre, Sama Lukonde et quelques ministres sont allés compatir avec sa veuve et ses membres de famille à sa résidence.
Le gouvernement a chargé la ministre de la Justice, Rose Mutombo, de prendre contact avec les autorités belges pour être associées à l’enquête ouverte. Selon Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, des experts sud-africains pourront aussi être associés.