A onze jours du début des 9es Jeux de la Francophonie à Kinshasa, les autorités congolaises ont pris des mesures sécuritaires adéquates visant à garantir la quiétude des athlètes, des délégations et du public, qui participeront à ce grand rendez-vous placé sous les signes de l’espoir et de la solidarité.
Le président congolais, Félix Tshisekedi qui voudrait qu’il y ait « zéro incident » lors de cette compétition, qui se déroulera du 28 juillet au 6 août 2023, a dirigé lundi une réunion de sécurité à laquelle ont pris part le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi ; le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila et des responsables des services de sécurité.
Selon la présidence, au cours de cette réunion de sécurité, Félix Tshisekedi a donné des instructions pour que cet événement se passe en toute quiétude.

« Parmi les mesures annoncées figure la création d’une patrouille mobile mixte armée-police à déployer sur l’ensemble de la ville et de sa périphérie afin de lutter contre toute forme de criminalité », a-t-elle annoncé, précisant qu’une coordination de cette opération va être mise en place dans les heures qui viennent pour appliquer les décisions du chef de l’État.
Le directeur des jeux de la Francophonie, Isidore Kwandja, a indiqué qu’à peu près 300 athlètes et 100 accompagnateurs venus du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, du Congo-Brazzaville, du Tchad ainsi que du Cameroun, sont déjà à Kinshasa. Selon lui, toutes ces délégations sont accueillies et logées à l’Université de Kinshasa.
Un message a été lancé à toutes les autres délégations qui s’apprêtent à venir dans la capitale congolaise que « Kinshasa est prêt à les accueillir et que ça sera une fête ici à Kinshasa ».