La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo a demandé le respect de l’intégrité physique et la libération immédiate et sans conditions du président nigérien, Mohamed Bazoum retenu par les éléments de la Garde présidentielle tôt ce matin. Une situation qui s’apparente, selon l’Union africaine, à un coup d’Etat.
Dans une déclaration faite mercredi 26 juillet, Louise Mushikiwabo a condamné fermement la tentative de coup d’Etat opérée par des éléments de la Garde présidentielle. La Rwandaise a appelé à l’esprit républicain des forces armées ainsi qu’à la préservation de la démocratie nigérienne.
« De telles entreprises de remises en cause incessantes des acquis de la démocratie sont contraires aux valeurs de la Francophonie, et aux engagements pris par nos Etats et gouvernements à travers la Déclaration de Bamako du 3 novembre 2000. Elles ne sont tout simplement plus acceptables, surtout dans le contexte du Sahel où tous les efforts doivent converger afin de consolider la paix et la stabilité, conditions indispensables au développement socio-économique et au bien-être des populations », a-t-elle dit.
Louise Mushikiwabo a, dans ce contexte, demandé le respect de l’intégrité physique et la libération immédiate et sans conditions du président Mohamed Bazoum.
La cheffe de la diplomatie française a également condamné fermement toute tentative de prise de pouvoir par la force et se dit « associée » aux appels de l’Union africaine et de la CEDEAO pour rétablir l’intégrité des institutions démocratiques nigériennes.
De son côté, la CEDEAO a prévenu qu’elle tiendra tous ceux qui sont impliqués dans cet acte pour responsables de la sécurité et de la sûreté du président, des membres de sa famille, des membres du gouvernement et du public en général.