Les présidents Paul Kagame du Rwanda et Andry Rajoelina de Madagascar ont échangé lundi 7 août 2023 à Kigali. L’entretien de près d’une heure entre les deux chefs d’Etat a porté sur le renforcement de la coopération. « Nous avons échangé pour tracer l’avenir », a déclaré le président malgache.
Les deux pays ont signé un protocole d’accord économique. Selon le cabinet du président Rajoelina, il s’agit d’un engagement mutuel de coopération dans les domaines de l’industrie extractive et minière, le raffinage d’or, les industries durables, l’agrobusiness, le tourisme, les infrastructures et villes nouvelles, la technologie au service de l’efficacité administrative ainsi que la promotion des investissements.
« Nous avons choisi des secteurs porteurs qui vont tracer l’autoroute du développement durable entre nos deux pays », a indiqué Andry Rajoelina.
Pour sa part, le président Paul Kagamé a soutenu que le commerce et l’investissement sont des moteurs importants de la croissance économique pour les deux pays. Il a aussi évoqué les événements météorologiques extrêmes qui ont frappé le Rwanda et Madagascar ces dernières années, et qui ont affecté les moyens de subsistance et endommagé la biodiversité et les infrastructures.
« Pour nos deux pays, le commerce et l’investissement sont des moteurs importants de la croissance économique. Une Afrique plus connectée est sans aucun doute une Afrique plus prospère. Ces dernières années, le Rwanda et Madagascar ont été frappés par des phénomènes météorologiques extrêmes. Cela a affecté les moyens de subsistance et endommagé la biodiversité et les infrastructures. Nous devons partager notre expertise et apprendre des expériences des uns et des autres », a déclaré le président rwandais.
Au cours de son séjour de travail de deux jours à Kigali, le chef de l’Etat malgache a échangé également avec les représentants du groupement du secteur privé au Marriott Hôtel de Kigali. Une réunion qui s’inscrit dans la volonté du gouvernement malgache à oeuvrer pour améliorer le climat des affaires et des investissements, mais surtout pour renforcer le partenariat public-privé en vue de rattraper le retard de développement de Madagascar.