Incohérences, imprécisions, méthode inexpliquée, le résultat du sondage réalisé par le centre d’analyse Sangol, dans le contexte électoral, sur les personnalités les plus populaires à Idiofa, territoire (retenu par la CENI comme une circonscription électorale) situé dans la province du Kwilu ne convainc pas. Avec un encrage populaire avéré, Albert Mukulubundu, candidat à la députation nationale dans cette circonscription, a déconstruit les « mensonges » véhiculés par cette structure dans le but, dénonce-t-il, de désorienter la population.
Ci-dessous, l’analyse de Mukulubundu
Je relève beaucoup de déficits dans votre sondage sur le plan scientifique d’abord et à travers les tests de cohérence, de rapport de vraisemblance et de corrélation entre les observations des sondés, vos conclusions et l’ensemble de l’environnement ou les lieux cités; dont j’aimerai avoir des reponses.
Sangol devrait :
1. Préciser à la fois la méthode et sa technique des sondages utilisées.
2. D’après vos données, il y’avait 1950 et non 2000 sondés. Les statistiques ne se font pas au pifomètre.
3. Par quelle magie les sondés d’Idiofa pouvaient apprécier un véhicule moderne, immobilisé à la 7ème rue à Limeté à Kinshasa, alors que l’enquête est relative aux faits vécus à Idiofa? N’est-ce pas s’acheter un chat dans un sac ou encore tout simplement des montages?
4. Un sondage des 10 personnalités les plus populaires d’Idiofa avec deux chiffres, de deux personnalités seulement : 75,2% Pulusi et Dhedhe Mupasa 74%.
Comment expliquez-vous que ces deux personnalités aient l’une 75,2 % et l’autre 74% d’opinions favorables? C’est incompréhensible et absurde dans la mesure où, si le premier à 75,2% d’opinions favorables; c’est que les autres personnalités devraient se partager les 25%; pourtant l’autre personnalité à 74%.
Un calcul bête 75,2+74 font 149,2%. Ce qui dépasse déjà le 100 % qui doit être la somme de tous les scores d’opinions favorables de ces 10 personnalités. Voilà comment peut-on se faire avoir lorsqu’on manipule les chiffres sans maîtriser les tenants, ni les aboutissants?
5. Les résultats des sondages sont basés sur des chiffres, comment un bureau d’études des professionnels peut-il se permettre de commenter sur les infrastructures de base ( asphaltage des routes, construction des bâtiments, mécanisation des fonctionnaires, etc,…), voire sur certaines personnalités et même d’ignorer les 7 autres personnalités sans donner des scores ?
Aucun score sur M. Minaku et grave encore passage du coq à l’âne, en parlant des chrétiens qui n’ont rien avoir dans ces sondages.
6. La Sangol ne nous renseigne pas sur la proportion des sondés selon leurs sexes.
En conclusion, vos sondages paraissent sans base scientifique, ni cohérence dans la construction de votre imagination. « Le crime parfait n’existe pas ! »
Albert Mukulubundu, candidat à la députation et notable d’idiofa.