Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a échangé avec le président de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso, vendredi 22 septembre 2023, en marge de la 78e Assemblée générale de l’ONU, à New York aux USA.
Outre l’importance des réformes du système international, notamment en ce qui concerne les institutions financières et la nécessité de continuer à travailler ensemble pour soutenir les efforts de paix en Libye, les discussions ont porté sur les questions environnementales.
A cette occasion, le patron de l’ONU a salué « l’engagement de la République du Congo dans les efforts de préservation de la forêt tropicale du bassin du Congo et dans la lutte contre le changement climatique ».
La République du Congo va abriter en octobre prochain, un sommet des 3 bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales, Congo – Amazonie – Bornéo-Mékong et Asie du Sud-Est, comme réponse collective et concertée de ces trois poumons verts de la planète à l’insécurité climatique désormais si menaçante.
Dans son intervention à la 78e Assemblée générale de l’ONU, Sassou N’guesso a rappelé que, depuis la nuit des temps, la forêt fait vivre des millions et des millions d’individus. Et dans ce contexte, a-t-il expliqué, avec un taux de déforestation des plus faibles au monde, puisqu’il n’est que de 0,06%, son pays joue à fond sa partition dans la préservation de l’environnement, au nom de la survie de l’humanité.
« Aujourd’hui, nous ne pouvons que nous réjouir de l’heureux aboutissement du dossier d’inscription du parc naturel d’Odzala-Kokoua sur la liste du Patrimoine mondial, inscription faite lors de la 45e session du Comité du patrimoine de l’Unesco, tenue récemment à Riyad, en Arabie Saoudite. C’est indéniablement un acte de reconnaissance. Un acte qui gratifie à leur juste mérite les efforts de mon pays dans la préservation de ce joyau naturel de près d’1,2 millions d’hectares, riche en biodiversité animale et végétale, au cœur du Bassin du Congo », a-t-il déclaré à la tribune de l’ONU.
Les sacrifices consentis par les populations riveraines en abandonnant volontairement certaines activités susceptibles de porter atteinte à l’environnement et le renoncement par les Etats à des projets de développement, pour préserver les écosystèmes de biodiversité, devraient également appeler de la part de la communauté internationale des compensations financières qui ne seraient pas du tout de la charité, a plaidé Sassou N’guesso.