Le ministre congolais de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Gilbert Kabanda, a déposé samedi 11 novembre 2023, l’instrument juridique de ratification du protocole de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) de 2008 sur la science, la technologie et l’innovation.
Au secrétariat de l’organisation régionale à Gaborone, au Botswana, Gilbert Kabanda a été reçu par la responsable juridique de la SADC, Nthabiseng Liphapang, au nom du secrétaire exécutif, Elias Magosi.
Le protocole de la SADC sur la science, la technologie et l’innovation (STI) a été adopté en 2008 par les chefs d’État et de gouvernement de la SADC et n’est entré en vigueur qu’en 2019. Son objectif est de favoriser la coopération et de promouvoir le développement et le transfert de la science, la technologie et l’innovation (STI) au sein des États membres.
Ce document est l’un des protocoles qui a mis beaucoup de temps à être ratifié par les Etats membres. Lors de la réunion ministérielle conjointe sur l’éducation, la formation, la science, la technologie et l’innovation qui s’est tenue en juin 2023 en RDC, le gouvernement congolais avait indiqué avoir achevé le processus d’adhésion à ce protocole et avait notifié le secrétariat de leur intention de déposer l’instrument de ratification. C’est finalement le 11 novembre que la RDC a officiellement déposé cet instrument.
Le protocole sur la science, la technologie et l’innovation vise notamment à : Renforcer la coopération et la coordination régionales ; Promouvoir le développement et l’harmonisation des politiques ; Partager les expériences et mutualiser les ressources ; Promouvoir la compréhension, la sensibilisation et la participation du public ; Promouvoir la valeur des systèmes de connaissances autochtones et des technologies ; Attirer, motiver et retenir les scientifiques ; Renforcer les capacités institutionnelles et faciliter la coopération et les réseaux institutionnels ; Améliorer et renforcer la protection des droits de propriété intellectuelle ; Accroître l’accès à l’enseignement et à l’apprentissage des sciences fondamentales et des mathématiques ; et promouvoir l’équité et l’égalité entre les sexes dans l’enseignement et l’apprentissage à tous les niveaux de l’éducation.