Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a appelé vendredi à l’établissement d’un système de gouvernance mondiale juste et équitable, capable de répondre aux besoins de toutes les personnes se trouvant dans des situations de menace et de préjudice.
Dans son discours prononcé à Kampala en Ouganda lors du sommet du Mouvement des pays non-alignés (MNA), Cyril Ramaphosa a encouragé ses homologues à, non seulement, adhérer à l’égalité des nations, mais aussi à l’égalité des êtres humains. Pour lui, un monde sans domination des forts et des puissants est aussi important qu’un monde sans sexisme.
« Nous devons rester déterminés à promouvoir et à protéger les droits des femmes et des filles et à parvenir à l’autonomisation des femmes et à l’égalité des sexes. Nous devons réaffirmer notre attachement au désarmement, à la non-prolifération et à la maîtrise des armements en tant que contribution nécessaire à la réalisation d’un monde sûr pour tous », a-t-il déclaré, souligant qu’il est désormais temps pour le Mouvement des pays non-alignés de renforcer leur coopération.
Le président sud-africain est convaincu que le moment est arrivé pour le MNA de s’appuyer pleinement sur son principe fondateur de solidarité et de renforcer son engagement en faveur du développement, de la paix, de la sécurité et des droits de l’homme.
« Si nous le faisons, si nous avançons avec unité et détermination, nous sortirons des difficultés auxquelles nous sommes tous confrontés beaucoup plus forts que jamais », a-t-il exhorté.
À l’heure où le monde semble à nouveau divisé entre l’Est et l’Ouest, le Mouvement des pays non alignés doit, selon Cyril Ramaphosa, continuer à affirmer son indépendance sur la base de leurs valeurs communes.
Dans ce contexte, a-t-il rassuré, l’Afrique du Sud reste déterminée à faire progresser son approche des non-alignés en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales et à plaider en faveur d’un dialogue inclusif et d’un règlement politique pacifique des différends.