La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pourrait selon la Banque mondiale, sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté. Cette initiative africaine est saluée par le secrétaire d’État américain. Antony Blinken qui va échanger avec le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, ce jeudi à Addis-Abeba, en Ethiopie, a reconnu mercredi devant la presse que la Zlecaf est un « outil très puissant pour la croissance économique » de l’Afrique.
La Zlecaf vise à créer un marché unique de 1,3 milliard de personnes, avec un PIB estimé à 2,6 trillions de dollars. Le chef de la diplomatie américaine a estimé que cette initiative va faire une « énorme différence » à mesure que les économies africaines deviennent de plus en plus intégrées, ce qui, souligne-t-il, augmentera le commerce et les investissements entre elles.
Avec Moussa Faki, « nous parlerons de la manière dont les États-Unis peuvent aider l’UA à réaliser son Agenda 2063 pour construire une Afrique intégrée, prospère et pacifique. Et comment les États-Unis peuvent mieux soutenir les objectifs d’intégration économique régionale de l’UA alors que la zone de libre-échange continentale africaine se met en place et fonctionne. Et c’est quelque chose qui va faire une énorme différence à mesure que les économies africaines deviennent de plus en plus intégrées, ce qui augmentera le commerce et les investissements entre elles, mais cela attirera également encore plus d’investissements et de commerce en dehors de l’Afrique », a-t-il dit.
L’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine va renforcer le commerce intra-africain.
« Nous avons eu jusqu’à présent en Afrique la situation anormale où les pays africains font plus de commerce et d’investissement avec des pays extérieurs au continent qu’ils n’en font entre eux. Lorsque la zone de libre-échange sera opérationnelle, cela changera et je pense que ce sera un outil très puissant pour la croissance économique », a ajouté Antony Blinken.
Blinken a aussi annoncé qu’il transmettra à Faki le soutien continu des USA à la représentation africaine dans les institutions multilatérales, y compris le Conseil de sécurité des Nations unies et le G20.