Par l’intermédiaire du Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) et de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), les USA ont débloqué plus de 25 millions $ de financement humanitaire supplémentaire au haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et au Programme alimentaire mondial (PAM) pour aider les réfugiés et les demandeurs d’asile en Ouganda.
L’Ouganda accueille le plus grand nombre de réfugiés de tous les pays africains. Rien qu’en 2023, le pays de Yoweri Museveni a accueilli plus de 130 000 nouveaux réfugiés, fuyant principalement les conflits au Soudan du Sud, en République démocratique du Congo (RDC), en Somalie et au Soudan.
Dans un communiqué publié vendredi 12 avril, le Département d’Etat américain a annoncé que le PRM apporte plus de 14 millions de dollars au HCR, tandis que l’USAID fournit 11 millions de dollars au PAM. Ce financement supplémentaire porte l’aide humanitaire totale des USA en Ouganda à plus de 178 millions de dollars depuis le début de l’exercice 2023.
« Ces contributions supplémentaires au HCR et au PAM soutiendront la fourniture de services essentiels tels que la santé, l’éducation, la protection, l’assistance alimentaire et les activités génératrices de revenus à plus de 1,6 million de réfugiés en Ouganda et bénéficieront également aux généreuses communautés d’accueil à travers le pays », a expliqué l’administration Biden.
Déterminés à servir tous les Ougandais sans discrimination, les USA ont assuré qu’ils continueront de surveiller la mise en œuvre du programme et l’assistance pour garantir qu’il y ait une tolérance zéro pour toute forme de discrimination ou d’activités préjudiciables.
En Ouganda, le gouvernement américain reste le plus grand donateur humanitaire et continue de soutenir les réfugiés qui s’abritent dans le pays.
Washington a ainsi exhorté les autres donateurs à se joindre à ses efforts pour soutenir le PAM, le HCR et d’autres partenaires humanitaires afin d’aider les personnes les plus vulnérables touchées par le conflit et d’autres crises dans toute la région.