D’une superficie équivalente à celle de l’Europe occidentale, la République démocratique du Congo (RDC), riche en ressources naturelles, figure parmi les cinq nations les plus pauvres du monde, selon la Banque mondiale, souligant qu’en 2023, environ 74,6 % des Congolais vivaient avec moins de 2,15 dollars par jour. Un paradoxe que veut résoudre Félix Tshisekedi, à la tête du pays depuis 2019, pour améliorer la vie de chaque citoyen du plus grand pays d’Afrique subsaharienne.
Pour réussir son pari, Félix Tshisekedi a exhorté mardi ses ministres à faire preuve de détermination, de dévouement et de discipline dans la réalisation des objectifs du gouvernement. « Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour la République démocratique du Congo », a-t-il dit dans son allocution prononcée à la clôture du séminaire gouvernemental sur le thème : « Sceller le pacte d’engagement citoyen pour la cohésion et la solidarité gouvernementale ». Ce discours a été lu en son nom par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.
Convaincu que ce séminaire de 48 heures, qui a été un moment de réflexion, de partage et d’engagement, aura un impact significatif sur l’action gouvernementale, le chef de l’Etat a invité les membres du gouvernement à marquer positivement l’histoire de la RDC, en accélérant sa transformation et son émergence, en garantissant le mieux-être des Congolais.
« Il est temps de tirer les premiers enseignements et de vous préparer à mettre en œuvre le programme d’actions du gouvernement avec le dévouement, la rigueur et le sérieux requis », a-t-il indiqué, rappelant qu’en tant que serviteurs de la nation, ils ont la responsabilité et l’impérieux devoir d’offrir de nouvelles perspectives de paix, de stabilité et de prospérité à la population.
« Nous sommes à un tournant de notre histoire. Le monde regarde vers l’Afrique et vers notre pays, avec espoir et attente », a-t-il noté, y voyant une opportunité de montrer au monde ce que signifie pour la République démocratique du Congo être un « pays solution ».
La RDC est confrontée à plusieurs défis. Elle se classe au 164e rang sur 174 pays, selon l’indice de capital humain 2020, conséquence de décennies de conflits, de fragilité et de développement compromis.