En mission « de solidarité et de justice » en Afrique du Sud, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a affirmé mercredi devant la presse à Pretoria que « l’Afrique a besoin de la justice que seule la paix peut apporter ».
Alors que le continent est confronté à une instabilité généralisée, le patron de l’ONU a assuré que « les Nations unies continueront d’œuvrer pour prévenir et désamorcer les conflits, en étroite coopération avec les organisations régionales africaines ».
« Nous renforcerons également notre collaboration pour faire progresser les droits de l’homme et lutter contre le terrorisme ainsi que l’extrémisme violent. La récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU visant à soutenir les opérations de paix dirigées par l’Afrique constitue une étape bienvenue vers le renforcement de notre partenariat », a-t-il déclaré.
Pour António Guterres, il faut également tenir compte de l’appel du Pacte pour l’avenir visant à envisager une représentation accrue du continent au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, pour corriger l’injustice flagrante dans l’architecture internationale de paix et de sécurité.
« L’Afrique reste sans un seul membre permanent du Conseil de sécurité, ce qui est totalement inacceptable. Alors que cette année touche à sa fin, j’ai un message simple : 2025 doit être une année de justice pour l’Afrique », a-t-il dit, exprimant sa joie de travailler avec la présidence sud-africaine du G20 pour contribuer à rendre justice aux peuples de ce grand continent.
En outre, il a rassuré que l’ONU soutiendra pleinement toutes les initiatives de l’Afrique du Sud dans son rôle de médiation, dans son rôle de justice, non seulement en Afrique, mais dans tant d’autres parties du monde.
Le même mercredi, António Guterres a eu un tête-à-tête avec Cyril Ramaphosa. Les deux personnalités ont échangé leurs points de vue sur des questions d’intérêt commun, notamment les Objectifs de développement durable, la réforme de l’architecture financière internationale, le financement du développement, l’action climatique et l’agenda du G20 pour 2025. Ils ont discuté également des questions relatives aux priorités de la présidence sud-africaine du G20.