Les présidents Emmanuel Macron de la France, Félix Tshisekedi de la RDC et Faure Gnassingbé du Togo, se sont réunis en tripartite jeudi à Paris, en marge de la Conférence internationale pour la paix et le développement durable dans la région des Grands Lacs, pour discuter de l’évolution de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’est du territoire congolais, marquée par des défis persistants liés à l’offensive de l’AFC-M23.
Les trois dirigeants ont, à cette occasion, souligné la nécessité de maintenir « un dialogue inclusif » entre les parties concernées, tout en appelant à un soutien accru de la communauté internationale aux efforts africains de pacification.
« Cette séance de travail de haut niveau s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques conjoints visant à promouvoir une approche concertée et durable de la paix dans la région des Grands Lacs », a rapporté la présidence togolaise.
Préoccupés par la poursuite des hostilités, Macron, Tshisekedi et Gnassingbé ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer la coordination régionale et d’appuyer les initiatives de l’Union africaine pour une stabilisation durable des Grands Lacs.
La communauté internationale s’est réunie jeudi à Paris à l’initiative conjointe du Togo et de la France pour un soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs en proie à une crise humanitaire grave. Cette rencontre diplomatique co-présidée par Faure Essozimna Gnassingbé, médiateur de l’Union africaine dans la crise rwando-congolaise et le président français Emmanuel Macron, marque l’engagement de deux nations à œuvrer pour la paix et la prospérité dans cette région.
La Conférence a enregistré la participation en ligne du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, ainsi que la présence effective du président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux côtés de soixante-dix (70) hauts émissaires représentant notamment les dirigeants des États-Unis, du Qatar, du Rwanda, de l’Angola, de l’Ouganda, du Burundi, de la Tanzanie et bien d’autres pays africains, européens et asiatiques.
Les travaux ont été enrichis également par la participation, des délégations de l’Union africaine, de l’Union européenne et plusieurs partenaires internationaux qui sont également engagés dans la promotion de la paix et du développement dans la région des Grands Lacs.





