Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), parti de l’ancien Premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo, condamne les attaques des positions des FARDC par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), au Nord-Kivu.
Cette jeune formation politique de l’opposition fustige l’inefficacité de la coopération régionale, la duplicité des puissances de la sous-région des Grands-Lacs et dénonce en même temps, la passivité des partenaires occidentaux et de la Monusco face aux violations graves et répétées des droits humains dont les populations congolaises sont victimes.
« Le LGD saisit l’occasion pour exprimer sa compassion aux braves populations du Nord-Kivu qui subissent, de jour comme de nuit, de graves atrocités dans un silence pour le moins coupable du gouvernement congolais ainsi que de la communauté internationale. Tout en condamnant les massacres à répétition et le déplacement massif des populations civiles congolaises dépourvues de toute assistance, le LGD rappelle que le gouvernement a l’obligation constitutionnelle de garantir au peuple congolais la sécurité, la paix et la tranquillité « , a déclaré Franklin Tshiamala, secrétaire général du LGD.
— LGD (@LGD_RDC) May 27, 2022
Le parti de Matata Ponyo » tire la sonnette d’alarme sur les conséquences de la crise multiforme y relative qui se profile à l’horizon et en appelle à la solidarité internationale « , félicite les Forces armées de la République démocratique du Congo pour leur bravoure et les encourage à persévérer dans leur noble mission de défendre et de préserver l’intégrité du territoire national afin de restaurer à la RDC sa grandeur.
L’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) rapporte que plus de 72 000 personnes ont été déplacées suites aux intenses combats qui secouent les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo alors que des milices, se réclamant du mouvement armé M-23, affrontent les forces gouvernementales dans une confrontation qui se poursuit au nord de Goma.
La Rédaction