Son silence sur l’agression rwandaise en RDC a fait couler beaucoup d’encre. Il a enfin décidé de s’exprimer. L’ancien Premier ministre, Matata Ponyo appelle les Congolais à s’unir pour faire échec au plan du pays de Paul Kagame.
A l’heure où l’intégrité de la République démocratique du Congo est menacée, le président du parti Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD) suggère à la population de se ranger derrière le président Félix Tshisekedi.
« Je demande à tous les congolais de faire un front commun pour s’opposer à cette agression rwandaise. Nous devons nous unir comme un seul homme à côté des FARDC et de son commandant suprême pour protéger l’intégrité de notre pays face aux velléités expansionnistes rwandaises », a-t-il dit.
Par ailleurs, Matata demande au peuple congolais de ne pas tomber dans le piège de l’ennemi en s’attaquant à d’autres congolais à cause de leur faciès ou origine tribale. « L’agression rwandaise, sous couvert du M23, est à imputer aux responsables du Rwanda et non aux congolais d’une certaine tribu », a-t-il précisé.
Je demande à tous les congolais de faire un front commun pour s’opposer à cette agression rwandaise. Nous devons nous unir comme un seul homme à côté des FARDC et de son Commandant suprême pour protéger l’intégrité de notre pays face aux velléités expansionnistes rwandaises.
— Matata Ponyo Mapon (@Mapon_Matata) June 20, 2022
Pour sa part, Jean-Pierre Bemba du Mouvement de libération du Congo (MLC) exhorte le gouvernement « à doter davantage nos vaillants FARDC de tous les moyens nécessaires pour qu’ils puissent monter en puissance, continuer d’assurer l’intégrité territoriale, neutraliser tous les groupes armés et défendre dignement notre patrie ».
Des combats entre l’armée congolaise et les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, sont signalés depuis dimanche à Bikenke, à une quinzaine de km du camp militaire de Rumangabo. « Nous avons été attaqués par le M23. Hier, nous avons perdu 4 militaires et un autre a été blessé », a indiqué à l’AFP une source militaire sous couvert d’anonymat. « Nous sommes sur le front ici avec la Monusco », a-t-elle ajouté.
La Rédaction