Le régime Tshisekedi prend de plus en plus les allures de la Gestapo, police secrète du régime nazi qui a joué un rôle essentiel dans l’extermination des juifs et des opposants, dénonce Nouvel Elan.
Depuis l’avènement « de manière frauduleuse » de Félix Tshisekedi au pouvoir en RDC, le parti du Premier ministre honoraire, Adolphe Muzito, note plusieurs cas de violation de la liberté d’opinion et des détentions arbitraires. Le cas le plus récent est l’enlèvement de « Atakajika Mwambi, chargé de la logistique de la fédération de Gungu. Ce dernier aurait subi des menaces de la part d’un agent du parquet de Gungu après une altercation avec les partisans de l’Union sacrée », a condamné le porte-parole de Nouvel Elan, Albert Mukulubundu.
Des journalistes traqués
« Nouvel Elan constate par ailleurs, une dangereuse montée de l’intolérance de la part du pouvoir Tshisekedi. Ce régime prend de plus en plus les allures de la Gestapo. Il a enlevé et jeté en prison, il y a presque un mois, le journaliste Yves Buya, pour une affaire qui relève pourtant de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC). Il est cependant inconcevable de constater que les journalistes Gramic Nkangi, Pero Luwara et Peter Tiani soient obligés de vivre désormais en clandestinité dans un État qui aspire pourtant à la démocratie », a dénoncé Mukulubundu.
Par ailleurs, le parti de Muzito tance ce qu’il qualifie de « mise en scène » de l’arrestation filmée de Jules Kalubi, militant de l’UDPS, accusé de véhiculer des messages séparatistes. Pour Nouvel Elan, c’est une « autre stratégie montée dans les officines du pouvoir avec comme objectif de justifier l’interdiction des rassemblements de ses militants et des autres partis politiques opposés au régime actuel ».
Ainsi, condamne-t-il ces pratiques et exige la libération sans condition de Yves Buya, l’arrêt de la traque des journalistes. Albert Mukulubundu prévient que sa formation politique tiendra le régime Tshisekedi responsable de tout ce qui pourrait arriver à Atakajika Mwambi.
Nouvel Elan souligne, en outre, qu’il se réserve le droit de saisir les organisations internationales de défense des droits humains et l’ONG reporter sans frontières afin qu’ils rappellent à l’Etat congolais ses engagements pris en ce qui concerne le respect des libertés d’opinion et des droits humains.
La Rédaction