L’Union européenne (UE) condamne les attaques des groupes armés ainsi que les incidents transfrontaliers qui se sont multipliés ces dernières semaines entre la RDC et le Rwanda.
Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a salué par ailleurs la saisine des mécanismes de gestion des différends des instances régionales et internationales compétentes pour faire la lumière sur ces événements.
Dans la foulée, l’UE réitère son soutien au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, « qui sont des principes de droit international applicables partout et devant être respectés par tous ».
« L’Union européenne exprime sa solidarité avec toutes les populations civiles touchées. Elle rappelle son attachement à la lutte contre l’impunité et aux efforts de justice contre les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, qui doivent être jugés et non intégrés dans les forces de sécurité« , a indiqué Josep Borrell.
Le M23 doit déposer les armes
Pour l’UE, le M23 et les autres groupes rebelles armés nationaux et étrangers (dont les CODECO, FDLR et RED TABARA) doivent déposer les armes, renoncer à la violence et se retirer des zones qu’ils occupent.
« L’UE marque son soutien à l’engagement des FARDC et de la MONUSCO dans la lutte contre ces groupes et appelle tous les pays de la région à jouer un rôle positif permettant le retour de la stabilité dans la région. La coopération régionale est d’autant plus nécessaire que la menace des ADF ne faiblit pas », a ajouté Borrell.
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Tête-à-tête Tshisekedi-Kagame encouragé
Les présidents congolais et rwandais vont se rencontrer cette à Luanda en Angola. Félix Tshisekedi et Paul Kagame essaieront, sous la médiation de Joao Lourenço, de régler la crise. Cette initiative est encouragée par l’Union européenne.
L’UE invite tous les pays parties au Conclave de Nairobi à s’impliquer activement et éviter tout ce qui est de nature à entraver le processus.« Elle salue les efforts de l’Union africaine et du président de la République d’Angola, Joao Lourenço, également président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, pour favoriser un climat de dialogue et un règlement pacifique des différends entre les pays de la région », a conclu Josep Borrell.
Reagan Ndota