Lusaka, capitale de la Zambie, accueille, ce dimanche 17 juillet 2022, la quatrième réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine (UA).
Cette réunion statutaire qui réunit les chefs d’État membres du bureau de l’UA et les chefs d’État qui président les communautés sous-régionales, permettra de procéder à une évaluation de l’état de l’intégration régionale africaine.
Par ailleurs, précise la présidence de la République démocratique du Congo (RDC), « compte tenu de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, il y a lieu de croire que ce sujet pourrait être abordé par le président Tshisekedi lors des réunions bilatérales à tenir ».
Depuis plusieurs décennies, l’intégration est reconnue comme un élément essentiel du développement du continent africain. L’Article 3 de l’Acte constitutif de l’Union africaine (UA) définit les objectifs clés, notamment l’accélération de l’intégration politique et socio-économique du continent et la promotion du développement durable aux niveaux économique, social et culturel, ainsi que l’intégration des Économies africaines.
Le Plan d’action pour le développement de l’Afrique, l’Agenda 2063, met l’accent sur le suivi et l’évaluation afin d’atteindre les objectifs avec efficacité et efficience.
L’UA avait reconnu que les plans et programmes qu’elle a élaborés au fil des ans n’ont pas produit les résultats escomptés pour un certain nombre de raisons, notamment des outils de suivi et d’évaluation permettant de suivre les actions entreprises, d’identifier les lacunes et de proposer des mesures correctives en termes de programmation, de mise en œuvre et de financement.
À cet égard, le Département des affaires économiques de la CUA a mis au point l’Indice africain d’intégration régionale multidimensionnelle (AMRII) en tant qu’outil de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des programmes d’intégration.
Reagan Ndota