Créée en 2021, l’Académie congolaise des sciences (ACCOS) sert d’un cadre de conseil au gouvernement dans la mise en œuvre des résultats de la recherche scientifique. Cependant, elle n’est toujours pas prise en charge par l’Etat.
Cette situation empêche son bon fonctionnement. Ainsi, ses dirigeants ont-ils décidé de mener un plaidoyer auprès de l’autorité budgétaire. Conduits par le directeur de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), Jean-Jacques Muyembe, ils ont échangé, ce jeudi 21 juillet, avec le président de l’Assemblée nationale. Il était donc question d’examiner les possibilités de faire émarger l’ACCOS au budget de l’Etat.
« Nous sommes une délégation de l’Académie congolaise des sciences (ACCOS). Nous sommes venus présenter nos civilités à l’honorable président de l’Assemblée nationale, pour lui exposer le problème qui nous tient à cœur pour le fonctionnement de l’ACCOS qui est une jeune académie, inaugurée le 26 mars 2021. Elle n’émarge pas au budget de l’Etat, et nous sommes venus en plaidoyer auprès de l’autorité budgétaire pour examiner les possibilités de faire émarger l’ACCOS au budget de l’Etat, étant donné que l’académie est un organe au service du développement du pays », a expliqué le docteur Muyembe.
La délégation de l’ACCOS souhaite que cette structure soit placée sous la protection du président de la République pour qu’il puisse contribuer valablement au développement du pays sur le plan scientifique, culturel et social.
Le président de l’Assemblée nationale a accordé une oreille attentive à ces préoccupations. Dans la foulée, Christophe Mboso a encouragé les Académiciens à ne plus hésiter à rencontrer les autorités pour expliquer le problème lié au fonctionnement de leur structure.
La Rédaction