L’Afrique a besoin de 250 milliards $ annuellement pour faire face aux conséquences néfastes du changement climatique et réaliser sa transformation énergétique, a révélé le rapport du Financial Sector Deepening Africa (FSD Africa) intitulé « Climate Finance Innovation for Africa ».
Mercredi, le président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall et l’envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, John Kerry, ont soulevé la nécessité d’accélérer la transition énergétique en Afrique.
Les USA veulent accompagner le continent africain à réussir cette transition. L’ancien secrétaire d’État américain a, à cette occasion, souligné l’importance de la loi sur la réduction de l’inflation (IRA) signé par le président Joe Biden, pour notamment lutter contre la crise climatique.
« Cette loi rendra les transports, les maisons et les entreprises américaines plus économes en énergie ; réduire les émissions de gaz à effet de serre de tous les secteurs de l’économie américaine d’environ 1 gigatonne en 2030 ; et accroître la sécurité énergétique tout en faisant progresser la justice environnementale », a-t-il dit.
Pour John Kerry, l’impact durable de l’IRA est une « victoire majeure pour une planète en guérison et un coup de pouce dans le bras alors que nous nous dirigeons vers la COP27 ».
L’Afrique veut une transition juste et sobre en carbone à une époque où 640 millions citoyens du continent n’ont pas accès à l’énergie renouvelable, a indiqué la ministre tunisienne de l’Industrie, des mines et des énergies renouvelables, Neila Nouira Gongi, lors du séminaire placé sous le nom « vers une transition énergétique en Afrique : comprendre et assurer des transitions énergétiques justes en Afrique », tenu en marge de la TICAD 8.
Reagan Ndota