Aucun officiel congolais ne collabore avec les rebelles rwandais des FDLR pour déstabiliser le régime de Kigali, Félix Tshisekedi rejette les accusations de l’administration Kagame et souligne que « la RDC n’est pas et ne sera jamais génocidaire ».
Le président de la République démocratique du Congo (RDC) qui intervenait du haut de la tribune de l’ONU à New-York, a fait remarquer qu’il s’agit d’un « alibi qui n’est corroboré par aucun fait avéré sur le terrain », utilisé par les autorités rwandaises pour justifier les agressions répétées de la RDC par l’armée du Rwanda.
« Je soutiens que la prétendue collaboration que certains officiels congolais entretiendraient avec les opposants rwandais des Forces démocratique pour la Libération du Rwanda, FDLR, dont se servent les dirigeants rwandais pour justifier les agressions répétées de la RDC est un alibi qui n’est corroboré par aucun fait avéré sur le terrain », a-t-il dit.
Félix Tshisekedi a expliqué que les FDLR ont été décapitées et réduites à néant par les Forces armées de la RDC (FARDC), en étroite collaboration avec l’Armée rwandaise dans le cadre des opérations conjointes menées au cours de dernières années. Aussi, a-t-il souligné, la RDC a rapatrié plusieurs éléments des FDLR et leurs familles.
« Dès lors, les Congolais se demandent de quelles FDLR parle-t-on ? Quel est le mètre carré du territoire rwandais occupé par ces fantomatiques FDLR ? A quel lieu précis du sol rwandais a-t-on vu un jour un seul soldat congolais? « .
Quoi qu’il en soit, souligne le président Tshisekedi, la RDC reste disponible pour toute action répressive contre tout groupe armé qui tenterait de troubler la paix et la sécurité dans un pays voisin et dans la région des Grands-Lacs.
Le chef de l’Etat congolais a, par ailleurs, demandé aux Nations unies, à l’Union africaine, aux Communautés régionales africaines et aux partenaires de la RDC, de ne plus se fier aux « dénégations éhontées » des autorités rwandaises et de contribuer plutôt au rétablissement de la sécurité, à la construction d’une paix durable et à la création des conditions nécessaires à une coopération fructueuse dans la région des Grands-Lacs pour le bien de tous.
Reagan Ndota