Il y a une « main noire » derrière les violences qui sévissent dans les provinces du Maï-Ndombe, Kwango et Kwilu, a affirmé lundi le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Daniel Aselo.
Le patron de la territoriale a fait cette déclaration à l’issue de la réunion sécuritaire qu’a présidé le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Pour mettre fin à cette crise, l’armée et la police ont été déployées sur le terrain, a rassuré Aselo.
« Le conflit communautaire dans les provinces issues du démembrement de l’ex-Bandundu porte visiblement une main noire. D’où, il fallait un tour de table pour évaluer la situation et combattre cette situation qui nécessite l’implication de l’ensemble du peuple congolais ainsi que de tous les services de sécurité et plus particulièrement l’armée et la police qui sont mises à l’œuvre à partir de ce jour dans la province de Maï-Ndombe précisément à Kwamouth et sur la nationale numéro 17 où les insurgés se retrouvent encore dans des forêts et dans des savanes en train de continuer à commettre des actes ignobles et qui amènent à la mort », a-t-il dit.
Le gouvernement invite la population à « se lever et à participer activement et surtout à dénoncer ces infiltrés et inciviques congolais qui se permettent de commettre ces actes de déstabilisation du pays ».
Après le territoire de Kwamouth dans le Maï-Ndombe, le conflit meurtrier qui déchire les ethnies Téké et Yaka a atteint le Kwilu. Plusieurs sources ne parlent plus de conflit Teke et Yaka car, selon elles, cette insécurité prend des proportions très inquiétantes au point de ne plus savoir qui en sont les vrais instigateurs.
Six personnes «suspectes» ont été arrêtées lundi 26 septembre par la police au village Fatundu, chef-lieu du secteur de Wamba, dans le territoire de Bagata (Kwilu), avec des armes blanches.
Reagan Ndota