Le pays d’Ali Bongo a encouragé les membres du Conseil de sécurité de l’ONU à continuer à dépasser leurs différences et leurs intérêts afin de soutenir les dynamiques et le processus de paix en cours et à préserver l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC.
Le représentant permanent du Gabon à l’ONU affirme avoir voté en faveur de deux résolutions « en tant que marque de soutien à la Monusco et expression du plaidoyer pour une réelle adéquation entre l’action du Conseil de sécurité et les aspirations légitimes du peuple congolais à la sécurité ».
Selon Michel-Xavier Biang, la levée des exigences de notification préalable permettra de démanteler les entraves à la capacité de la RDC à répondre aux groupes armés « qui n’ont aucune contrainte et ne respectent aucun embargo ».
Le diplomate gabonais a souligné que le Conseil de sécurité « a fini par comprendre que restreindre la marge de manœuvre d’un Gouvernement démocratiquement élu, qui fait face à des défis sécuritaires de grande ampleur, n’est pas une bonne chose ».
Cette décision a été également saluée par la Russie, la Chine et le Ghana.
S’il a estimé que la levée de l’obligation de notification sera de nature à aider le gouvernement congolais à rétablir l’autorité de l’État dans l’Est du pays pour y mettre fin au cycle de violence, le Royaume-Uni a également encouragé la RDC à réformer le secteur de la sécurité afin de se doter de forces « responsables et professionnelles ».
L’Irlande a, pour sa part, rappelé que le régime de sanctions est un outil fondamental des efforts du Conseil pour parvenir à la paix et à la sécurité en République démocratique du Congo (RDC). Le délégué de ce pays a salué la clarté de la République démocratique du Congo (RDC) quant aux motivations de la levée des exigences de notification.
Reagan Ndota