A la tête de l’Union africaine (UA) depuis le 5 février 2022, Macky Sall, qui avait succédé à Félix Tshisekedi, est arrivé fin mandat. Le président sénégalais va passer le flambeau à son homologue de l’union des Comores en février 2023.
La présidence sénégalaise à l’UA a été marquée, notamment par des coups d’État en Afrique de l’Ouest et l’agression de la République démocratique du Congo (RDC) par le Rwanda.
Dans son adresse à la nation à l’occasion de nouvel an, Macky Sall a vanté le bilan de son mandat d’un an passé à la tête de la première instance intergouvernementale africaine. Selon lui, les intérêts du continent dans la gouvernance mondiale ont été défendus.
« Au titre de son mandat à la tête de l’Union Africaine, et dans un contexte international agité et incertain, notre pays, fidèle à ses idéaux panafricanistes, a porté avec constance le plaidoyer pour la paix et l’intégration africaine, et la défense des intérêts de notre continent dans la gouvernance politique, économique et financière mondiale », se réjouit-il.
La diplomatie sénégalaise, fait observer Sall, a pu mobiliser un consensus général qui balise désormais la voie pour l’adhésion historique de l’Union africaine comme membre de plein droit du G20, forum intergouvernemental composé de dix-neuf des pays aux économies les plus développées et de l’Union européenne dans le but de faciliter la concertation économique internationale et de proposer des solutions aux différentes crises économiques.
« Je redis notre gratitude et nos sincères remerciements à tous nos partenaires qui ont soutenu la candidature de l’Afrique, dans un esprit d’équité et de solidarité », a-t-il indiqué.
Macky Sall a estimé que ce « succès » parmi d’autres, ajouté au premier sacre de Lions de la Térenga à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et à leur 3e participation à la Coupe du monde de football, « confirme le standing que le Sénégal doit tenir et entretenir dans le concert des nations ».
« Ce rang, qui nous vaut le respect et la confiance de l’Afrique et du monde, nous le devons surtout à notre héritage commun de nation libre, unie dans sa diversité, paisible et stable dans un monde constamment percuté par la violence et l’antagonisme, jusqu’à nos frontières », a-t-il expliqué.
En conséquence, il a insisté sur la responsabilité individuelle et collective de surmonter les différences afin de cultiver le vivre ensemble et le préserver des périls qui font le malheur des peuples.
Reagan Ndota