La Chine entend devenir l’un des partenaires stratégiques les plus fiables du continent africain. L’Empire du milieu pousse ses pions. Au dépens de l’Occident, les Chinois investissent avec un rythme de croissance soutenu.
Ce n’est donc pas anodin que le nouveau chef de la diplomatie chinoise, Qin Gang a choisi l’Afrique comme sa première destination. L’ancien ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Chine aux Etats-Unis se rend, du 9 au 16 janvier 2023, en Éthiopie, au Gabon, en Angola, au Bénin, en Égypte, au siège de l’Union africaine et au siège de la Ligue des États arabes.
« D’aujourd’hui au 16 janvier, le ministre chinois des Affaires étrangères Qin Gang se rendra en Éthiopie, au Gabon, en Angola, au Bénin, en Égypte, au siège de l’Union africaine et au siège de la Ligue des États arabes. C’est la 33e année que l’Afrique est la destination de la première visite annuelle à l’étranger des FM chinois », a indiqué Wu Peng, directeur du département des Affaires africaines au ministère chinois des Affaires étrangères.
Pour Wang Wenbin, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine, ce choix « montre que la Chine attache une grande importance à l’amitié traditionnelle avec l’Afrique et au développement des relations sino-africaines ».
Entre l’Afrique et la Chine, le président chinois Xi Jinping a toujours vanté « une amitié sincère et solide qui se traduit par un soutien infaillible à la souvraineté et à l’indépendance des pays africains, ainsi qu’à leurs efforts visant à explorer une voie de développment adaptée à leur situation ».
En tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, le droit de vote de la Chine sert toujours à la défense des intérêts légitimes de l’Afrique, a assuré Xi Jinping.
La Chine, entre 2000 et 2020, a aidé les pays africains à construire plus de 13.000 km de voies ferrées, près de 100.000 km d’autoroutes, environ 1.000 ponts, quelque 100 ports et plus de 80 grandes centrales énergétiques, a expliqué l’ambassadeur chinois au Libéria.
Reagan Ndota