Le gouvernement français a condamné avec la plus grande fermeté l’attaque contre un hélicoptère de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), survenue le dimanche 5 février dans la province du Nord-Kivu.
Cette attaque a coûté la vie à un casque bleu sud-africain et en a grièvement blessé un autre. Selon les autorités congolaises, elle a été perpétrée par l’armée rwandaise et les rebelles du M23, qui occupent quelques localités dans l’Est de la RDC.
La France a par ailleurs salué l’engagement de la Monusco et a renouvelé son plein soutien à l’action de la mission et des Nations unies en République démocratique du Congo.
« Elle adresse ses condoléances aux proches du soldat décédé et aux autorités sud-africaines. Elle souhaite un prompt rétablissement au casque bleu blessé », a indiqué le gouvernement français.
L’hélicoptère, en provenance de Beni, a essuyé des tirs alors qu’il se rendait à Goma dans la province du Nord-Kivu. Le secrétaire général de l’ONU qui a condamné cette attaque a rappelé que les attaques contre les casques bleus des Nations unies peuvent constituer un crime de guerre en vertu du droit international.
« Il appelle les autorités congolaises à enquêter sur cet acte odieux et à traduire rapidement les responsables en justice », a indiqué dans un communiqué le porte-parole de Guterres.
Le patron de l’ONU a réaffirmé aussi que les Nations unies, par l’intermédiaire de sa représentante spéciale en République démocratique du Congo, continueront à soutenir le gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts pour instaurer la paix et la stabilité dans l’Est du pays.
Reagan Ndota