La crise rwando-congolaise est l’un des sujets majeurs évoqués au cours des réunions organisées en marge de la trente-sixième session ordinaire de la Conférence de l’Union africaine, à Addis-Abeba, en Ethiopie. Selon les autorités congolaises, le Rwanda qui appuie les rebelles du M23 a été acculé.
Le porte-parole du gouvernement congolais laisse entendre que le discours du président Félix Tshisekedi était sans ambiguïté. « tout a été dit, mensonges démontés ». A en croire Patrick Muyaya, « le président a, dans un élan patriotique fort, porté notre voix en rappelant notre choix pour la paix, mais aussi notre détermination à défendre à tout prix chaque cm2 de notre pays ».
« Déconstruire les discours mensongers du Rwanda sur un prétendu génocide en cours et d’autres fausses allégations, le président a échangé avec Charles Michel, président du Conseil européen sur la nécessité des sanctions pour arriver au respect strict de la feuille de route », a-t-il ajouté.
Au cours d’un min-sommet organisé à Addis-Abeba sur la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, à l’initiative des présidents Lourenço et Ndayishimiye, les chefs d’État et de gouvernement de l’EAC ont réitéré la nécessité de promouvoir le dialogue politique et diplomatique pour trouver une solution durable à la crise sécuritaire dans toute la partie Est de la RDC.
Ils ont décidé également du cantonnement et du désarmement du M23 sur le territoire congolais sous le contrôle des autorités congolaises, de la Force régionale et du Mécanisme de vérification ad-hoc, avec la collaboration de la Monusco, du retour des personnes déplacées dans leur région d’origine; du retour en RDC des réfugiés congolais qui se trouvent au Rwanda, tel que mentionné dans la Feuille de route de Luanda.
Reagan Ndota