Le président burundais, Evariste Ndayishimiye participe à la 5ème Conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (LDC 5) qui se tient à Doha, au Qatar, du 5 au 9 mars 2023. A l’ouverture des travaux dimanche, il a, dans son discours, vanté les efforts déployés par son gouvernement notamment dans le secteur de l’agriculture.
« Quant à l’appui à la transformation structurelle, l’agriculture est, au Burundi, le secteur le plus porteur de croissance, ce qui justifie les efforts de valorisation consentis par le gouvernement, a-t-il dit, faisant état d’une mobilisation de toute la nation pour renforcer la chaîne de valeur agricole.
La Conférence LDC5 mobilise les engagements de la communauté internationale en faveur de la mise en œuvre du Programme d’action de Doha pour les PMA (2022-2031) adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en avril 2022. Elle offre l’opportunité d’un partenariat renouvelé entre les Pays moins avancés (PMA) et leurs partenaires de développement pour surmonter les défis structurels, éradiquer la pauvreté et atteindre les objectifs de développement convenus au niveau international.
Le président Ndayishimiye a affirmé que le Programme d’action de Doha, qui appelle à investir dans le capital humain des PMA, vient renforcer les initiatives du gouvernement burundais, lequel a basé sa stratégie de lutte contre la pauvreté sur le développement humain.
« En alliant le dividende démographique et le développement des compétences, le gouvernement burundais a également placé les jeunes et les femmes au centre de son plan de développement, à travers un grand programme d’autonomisation économique et d’emploi, une banque d’investissement pour les jeunes, une banque des femmes et une assistance financière et technique aux coopératives de production », a-t-il expliqué.
S’agissant de l’exploitation des moyens offerts par la science, la technologie et l’innovation pour lutter contre les vulnérabilités multidimensionnelles, il a vanté le déploiement de la fibre optique sur tout le territoire national et la digitalisation érigée en priorité pour tirer profit de la croissance numérique.
Dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques et la dégradation de l’environnement, Ndayshimiye a cité en exemple le programme « Ewe Burundi Urambaye » (Burundi couvert) qui promeut la reforestation, l’éducation civique et le développement de l’agroforesterie.
Enfin, il a dit croire en la force des partenariats mondiaux et des outils innovants pour progresser sur la voie d’un reclassement durable. « C’est un espoir particulier pour le Burundi et pour tous les autres PMA qui se projettent dans les 10 ans à venir », a-t-il dit.