Le Conseil de sécurité de l’ONU a organisé mardi un débat de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme. Dans son intervention, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a indiqué que son organisation « est aux côtés de l’Afrique pour mettre fin à ce fléau ».
Le soutien onusien aux Etats africains comprend les orientations politiques, l’assistance technique et l’appui aux régimes de sanctions du Conseil de sécurité, a-t-il déclaré, faisant remarquer que la piste de la terreur s’élargit, avec des combattants, des fonds et des armes circulant de plus en plus entre les régions et à travers le continent, et avec de nouvelles alliances forgées avec des groupes du crime organisé et de la piraterie.
« Nous fournissons une assistance sur mesure aux États membres africains, notamment dans les domaines de la prévention, de l’assistance juridique, des enquêtes, des poursuites, de la réintégration et de la réhabilitation, et de la protection des droits de l’homme. Nous co-organisons avec le Nigeria le prochain sommet africain contre le terrorisme. Nous renforçons notre collaboration sur d’importantes initiatives de paix, telles que le Groupe indépendant de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel », a indiqué Guterres.
Par ailleurs, le patron de l’ONU a réitéré son plaidoyer en faveur d’une nouvelle génération de missions d’imposition de la paix et d’opérations antiterroristes robustes, dirigées par l’Union africaine avec un mandat du Conseil de sécurité en vertu du Chapitre VII et avec un financement garanti et prévisible, notamment par le biais de contributions mises en recouvrement.
Ainsi, a-t-il exhorté les États membres à soutenir ce « tavail vital », précisant le huitième examen de la Stratégie antiterroriste mondiale en juin 2023, co-facilité par le Canada et la Tunisie, sera une occasion cruciale de renforcer le travail et de trouver de nouvelles façons de s’attaquer plus efficacement aux conditions structurelles qui créent un terrain fertile pour la propagation de la terreur.
Antonio Guterres a souligné que le nouvel agenda pour la paix proposé définira une approche holistique et globale pour construire des sociétés plus pacifiques et plus stables dans lesquelles la terreur et l’extrémisme violent n’ont pas leur place.