Le président Félix Tshisekedi est déterminé à bâtir un Congo fort tourné vers son développement dans la paix et la sécurité. A quelques mois de la fin de son premier quinquennat, jugé largement négatif par l’opposition, le successeur de Joseph Kabila tient à atteindre son objectif. Il multiplie des actions de grande envergure pour laisser ses traces.
Le cinquième président congolais a accéléré l’exécution du Programme de développement de 145 territoires (PDL-145T), qui vise à réduire les inégalités spatiales, redynamiser les économies locales, et transformer les conditions et le cadre de vie des populations congolaises vivant dans les zones jusque-là mal desservies par les infrastructures et services sociaux de base.
C’est dans ce cadre que vendredi 7 avril au Conseil des ministres, Félix Tshisekedi a instruit le gouvernement à tout mettre en œuvre pour viabiliser la Caisse nationale de péréquation (CNP), qui a pour mission de financer des projets et programmes d’investissement public, en vue d’assurer la solidarité nationale et de corriger le déséquilibre de développement entre les provinces et entre les autres entités territoriales décentralisées.
Selon l’article 24 de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Caisse nationale de péréquation, « les ressources pour les investissements publics à financer par la CNP proviennent de la retenue de 10% de la totalité des recettes à caractère national revenant à l’Etat chaque année. A cet effet, il est ouvert un sous-compte du Compte général du Trésor à la Banque centrale du Congo. La quotité de 10% est régulièrement transférée selon un ordre de paiement permanent déposé à la Banque centrale par le Ministre ayant les finances dans ses attributions. Ces ressources constituent le fonds de péréquation et sont insaisissables ».
Lors de sa dernière rencontre avec le directeur général de la CNP, le président Tshisekedi avait pris l’engagement ferme de respecter l’octroi de ces 10% dévolus à cet organisme par la Constitution.
Le fonds de péréquation est destiné à financer les projets et les programmes d’investissement public visés à l’article 181, alinéa 3 de la Constitution. Il est réparti dans un ordre inversement proportionnel à la répartition de 40% des recettes à caractère national allouées aux provinces.