Depuis son avènement à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), le président Félix Tshisekedi livre une guerre sans merci contre la corruption et le détournement des deniers publics.
Le successeur de Joseph Kabila a mis à contribution l’Inspection générale des Finances (IGF), jadis éléphant blanc, afin de remettre le pays sur les rails. Cette nouvelle touche de Félix Tshisekedi a permis, selon l’inspecteur général des Finances, chef de service, Jules Alingete, de « sauver la RDC d’une liquidation programmée par les prédateurs sans pitié et pharisiens ».
Le détournement des deniers publics et la corruption qui entraînent un semblant d’enrichissement pour une minorité et un appauvrissement pour la majorité des Congolais, sont entrain d’être éradiqués. Alingete rassure que « la RDC ne sera plus jamais un bien sans maître ».
Les performances de l’IGF
Porté à la tête de ce service en juillet 2020, Jules Alingete est, depuis lors, resté dans la droite ligne de la vision du président Félix Tshisekedi. « Je suis dans la joie quand les prédateurs et leurs lieutenants sont en débandade et en insomnie », s’était-il réjoui après avoir mis hors d’état de nuire les fossoyeurs des finances publiques.
Parmi les résultats produits par l’Inspection générale des Finances (IGF), il y a l’amélioration de la traçabilité de la dépense publique de 20 à 40%; l’amélioration de la qualité de la dépense publique; l’amélioration du budget de l’Etat qui est passé de 5 à 12 milliards de USD; l’amélioration de la trésorerie des entreprises de l’État, des établissements publics, de la stabilité du taux de change; l’amélioration des réserves de change de 800 millions à près de 4 milliards de dollars et l’amélioration de la mobilisation des recettes « qui se situent à un niveau historique de 900 millions de dollars la moyenne mensuelle ».
Reagan Ndota