Depuis quelques jours, elle defraie la chronique. Vice-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Aminata Namasia serait, selon certaines sources, engrossée par son titulaire. D’autres attribuent la prétendue « grossesse » au député national, Gaël Busa, avec qui elle siégeait au bureau d’âge de l’Assemblée nationale au début de la législature. Sans confirmer, ni refuter, l’élue de Bambesa appelle plutôt au respect de sa vie privée.
La nouvelle qualifiée de « fakenews » par les proches de la première collaboratrice de Tony Mwaba fait le buzz sur la toile, suscitant l’indignation, notamment des acteurs politiques de l’opposition.
Dans une mise au point faite jeudi 11 mai, la vice-ministre de l’EPST a rappelé qu’au-delà de ses charges officielles et publiques, elle a « une vie qui doit être respectée par tous ». Aminata Namasia a précisé qu’il s’agit d’un « droit garanti à tout Congolais par notre Constitution ».
« Ternir mon image ne doit pas être une habitude tolérée », a-t-elle prévenu, soulignant de cette situation pourrait nuire non seulement à ses engagements, mais également à l’image de ses collègues hommes mariés et à leurs foyers.
« À la veille des joutes électorales prévues au mois de décembre de cette année, les détracteurs politiques peuvent s’attaquer à mes opinions et actions politiques plutôt que d’opter pour des pratiques tendant à salir ma personne », a-t-elle martelé.
Opposante et ancienne ministre des droits humains, Marie-Ange Mushobekwa a condamné les attaques personnelles sur la vie intime de la vice-ministre.
« Je ne partage pas les opinions de madame Aminata Namasia; elle est de l’Union sacrée et moi de l’opposition. Mais Je condamne les attaques personnelles sur sa vie intime. Ces pratiques doivent cesser en RDC. Que ceux qui ne sont pas d’accord avec elle, attaquent ses idées et actions politiques », a-t-elle indiqué