Deux années après la présentation du « Plan directeur d’industrialisation à l’horizon 2040 », le président Félix Tshisekedi a réaffirmé son ambition d’industrialiser la République démocratique du (RDC), qui ne compte plus que 507 entités industrielles recensées, contre 9.600 unités de production industrielles dans différents secteurs héritées de la colonisation belge.
Le chef de l’Etat congolais se dit « prêt à tout » pour réussir ce pari, notamment en rendant le secteur des mines et des hydrocarbures attractifs et performants, afin de développer la RDC. Félix Tshisekedi est convaincu que la libération du potentiel de croissance et de transformation industrielle du pays créera des emplois.
« Mon ambition est d’industrialiser mon pays, le développer. L’industrialisation est pour moi importante parce que c’est par là que le développement arrive.
L’industrialisation commence par la transformation ou la création de la richesse chez nous. La création de chaines de valeur des produits extraits en RDC, doit se faire en RDC. Ça va créer des richesses et des emplois et ça sera bénéfique à notre économie. C’est ça mon rêve, c’est ça mon vœu. Et je suis prêt à tout pour y arriver », a-t-il déclaré devant la presse congolaise à Shenzhen, en Chine.
Le gouvernement congolais avait précisé en 2021 que le coût du plan d’industrialisation est de 58 milliards $. La RDC veut doubler le nombre d’unités de production industrielle pour atteindre mille industries dans le pays et réduire de 60% la facture des importations évaluée à près de 6,5 milliards de dollars américains par an.
Félix Tshisekedi estime que la Chine est un « bon partenaire » pour accompagner la RDC dans la réalisation de ce projet.
« Il y a aussi d’autres partenaires, mais la Chine était la plus prompte à venir. Et on ne va pas fermer la porte à un partenaire qui est disposé à nous accompagner. C’est comme ça que j’ai répondu directement répondu à cette invitation lancée par le président Xi Jinping », a-t-il indiqué.
Le Plan directeur d’industrialisation a délimité la RDC en six zones industrielles, qui seront transformées à l’échéance 2040 « en hubs d’exportation vers les pays voisins ».