Le président de la République, Félix Tshisekedi, dans sa communication au Conseil des ministres vendredi 16 juin, s’est appesanti sur la situation inquiétante du Guichet unique de création d’entreprise (GUCE).
Cette structure qui a la mission de faciliter le processus de création d’entreprise, en procurant une grande satisfaction aux opérateurs économiques, connaît depuis un certain temps, un dysfonctionnement de son service caractérisé notamment par des longs délais d’attente et la discontinuité du service, a déploré le chef de l’Etat.
Au vu de la gravité de la situation, Félix Tshisekedi a demandé au Premier ministre, Sama Lukonde, « de convoquer autour de lui, dans le meilleur délai, les principales parties prenantes pour, a très court terme, solutionner les difficultés de financement, prise en charge des agents et mutualisation des services intervenants, qui se posent. A moyen terme, procéder parallèlement à une évaluation de la réforme du guichet unique devant permettre d’identifier les pistes susceptibles de favoriser l’optimisation de l’accomplissement des formalités des entreprises. La cellule climat des affaires devra être mise à contribution », a rapporté Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.
Cette instruction du président Tshisekedi fait suite aux recommandations qu’il avait formulées au terme de sa communication sur la nécessité pour le gouvernement de travailler pour l’amélioration du climat des affaires.
Le GUCE est conçu comme un centre unique d’accomplissement rapide et aisé des formalités de création d’une entreprise. Grâce à ce service étatique, celui qui veut créer une entreprise (société ou établissement) n’a plus qu’un seul service à contacter pour avoir tous les documents requis : le Guichet Unique de création d’Entreprise.
Toutes les formalités devraient être accomplies avec célérité, dans un délai maximum de trois jours, et avec un coût global de 120 $ pour une société. Mais dans la pratique, les choses se compliquent.