La formation politique de l’ancien chef de l’Etat, Joseph Kabila, fulmine contre la perquisition du domicile de son secrétaire national en charge de la mobilisation et propagande, Christian Dunia Kilanga. Selon le PPRD, cet acte « barbare » a été mené dans la nuit du 21 au 22 juin par des « hommes non autrement identifiés, lourdement armés ».
Le secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Emmanuel Shadary a, dans une déclaration faite jeudi, indiqué les auteurs de cet acte se sont présentés « comme étant militaires, policiers et agents des services spécialisés ».
« De 3h20 à 5h30′ du matin, ces intrus ont saccagé la maison de notre camarade et ont emporté des objets de valeurs, des insignes du Parti et les effigies de l’ancien président de la République son excellence Monsieur Joseph Kabila L’avance, au motif que nul ne peut détenir ces objets dans sa maison. Sans nul doute le régime en place se radicalise dans la dérive dictatoriale, sème la terreur et intimide tout celui qui émet une opinion contraire », a-t-il dénoncé.
Pour Shadary, cet acte qu’il qualifie d’ignoble, « cumulé à d’autres intrusions et attaques ciblées de nos cadres et militants sur l’ensemble du territoire national démontre combien le régime fin mandat se soustrait de son obligation de veiller à la sécurité des citoyens congolais et instrumentalise les agents et services de l’Etat contre les opposants ».
Ainsi, le PPRD dit prendre à témoin la communauté nationale et internationale, les ONG de défense des droits de l’homme et autres organisations de la société civile sur le recul de la démocratie et la violation flagrante des libertés publiques en RDC.
Le parti de Kabila assure, par ailleurs, qu’il ne ménagera aucun effort pour contrer, contre vents et marrées, la « dictature installée » en RDC depuis quelques années.
Aussi, a-t-il demandé à toute la population congolaise en général, et à ses militants et cadres de rester vigilants et de faire échec à tout individu ou groupes d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la Constitution.