A six mois des élections générales en RDC, les A3 (Gabon, Ghana et Mozambique) ont appelé les acteurs politiques à éviter que les tensions politiques ne dégénèrent en violences électorales. Pour les trois pays africains membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, les différends doivent être résolus par une voie consensuelle.
Les A3 ont salué la conclusion du processus d’inscription des électeurs et de la vérification externe du fichier électoral, se félicitant aussi du rôle croissant des femmes dans le processus électoral.
« A l’approche des élections, les acteurs politiques doivent faire en sorte d’éviter que les tensions politiques ne dégénèrent en violences électorales », a exhorté Michel Xavier Biang, qui s’est exprimé au nom des A3.
Pour sa part, le Malte a souhaité que « les prochaines élections générales offrent une occasion de choix pour insuffler l’espoir d’un changement au sein de la population congolaise ». Ainsi, il a salué les opérations d’enregistrement des électrices et des électeurs conduites par les autorités congolaises, parfois dans des régions marquées par une insécurité croissante.
Sur ce point, il a encouragé les autorités à protéger et à promouvoir le droit de réunion politique et a formé le souhait que des mesures de confiance soient prises, au lieu des discours de haine.
La Suisse, de son côté, a estimé qu’un dialogue sincère et inclusif est nécessaire pour faire progresser les processus politiques, recommandant qu’il soit mené au niveau national, entre les autorités congolaises, l’opposition politique et la société civile, particulièrement dans le contexte pré-électoral où des tensions se font déjà sentir.
Quant à elle, l’Albanie a reconnu que la « conclusion provisoire » de l’inscription des électeurs, a été une étape importante dans le processus électoral, malgré l’impossibilité de mener cet exercice dans tout le pays. Néanmoins, l’Albanie a pris note des préoccupations concernant le processus de mise à jour de la liste électorale. « Nous encourageons les autorités à répondre à ces préoccupations de manière inclusive et transparente », a-t-elle dit.