Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima a annoncé qu’il va rencontrer vendredi 30 juin les opposants Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga, afin d’échanger sur le processus électoral.
La centrale électorale entend recueillir les propositions des opposants pour garantir des élections transparentes, crédibles, inclusives et apaisées. Les scrutins, selon le calendrier de la CENI, sont prévus en décembre 2023.
Accusé de préparer la fraude électorale en faveur du président Félix Tshisekedi, Denis Kadima dont la nomination à la tête de la CENI est toujours contestée notamment par l’opposition, aura l’occasion de rassurer les leaders de l’ECiDé, d’Ensemble pour la République, de LGD et de l’Envol, sur sa neutralité.
Le 29 mai dernier, les leaders de l’opposition avaient affirmé que la centrale électorale démontré à la face du monde qu’elle n’a qu’une seule mission, à savoir : « organiser la fraude électorale en faveur M. Félix Tshisekedi et lui donner, tout aussi frauduleusement une majorité parlementaire en décembre 2023 ».
Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga ont exigé la confection d’un fichier électoral fiable audité par un cabinet international dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées.
Pour eux, les élections démocratiques, libres, crédibles, transparentes, impartiales, inclusives et apaisées passent notamment par la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante, en respectant le droit des parties prenantes à désigner librement leurs représentants, et la recomposition de la Cour constitutionnelle dans le respect de la loi, en lui assurant toute son indépendance.