Signé en novembre 2022 par la Commission européenne et le gouvernement angolais, l’accord sur la facilitation des investissements durables (AFID) vient d’être approuvé, ce lundi 9 octobre 2023, par le Conseil européen. Une phase très importante pour la mise en œuvre de cet accord qui facilitera l’attraction et l’expansion des investissements tout en intégrant les engagements en matière d’environnement et de droits du travail dans la relation UE-Angola.
Avec cet accord couvrant une période de 20 ans, l’Angola qui a une économie reposant actuellement sur l’abondance de matières premières et de ressources énergétiques, sera en mesure de diversifier son modèle économique et d’améliorer le climat d’investissement pour les investisseurs étrangers et locaux.
Sa mise en œuvre n’attend plus que le feu vert du Parlement européen. Il s’agit du premier accord sur la facilitation des investissements durables jamais négocié par l’UE. Ça se justifie notamment par le fait que l’Angola est la 7ème destination d’investissement sur le continent africain pour les investisseurs de l’UE, couvrant 5,4% du stock d’investissements directs étrangers de l’UE (9,9 milliards d’euros d’IDE en 2020).
Le Conseil européen a précisé que l’accord sur la facilitation des investissements durables offre plusieurs avantages : couvre tous les secteurs économiques pour encourager la diversification vers de nouveaux domaines, tels que les exportations alimentaires, l’industrie manufacturière ou les services, offre une plus grande sécurité juridique : des règles transparentes et plus claires au profit des investisseurs, assure une meilleure responsabilisation des agences et des fonctionnaires publics, garantit une plus grande voix à la société civile, introduit des engagements réciproques envers les investisseurs des deux côtés, veille au respect des normes environnementales et du travail, qui ne doivent pas être affaiblies dans le seul but d’attirer les investissements, promeut la responsabilité sociale des entreprises et les pratiques commerciales responsables, et renforce la coopération bilatérale sur les aspects liés aux investissements liés au changement climatique et à l’égalité des sexes.