La coordonnatrice spéciale du Partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux (PGI) des USA, Helaina Matza, se rend à Luanda en Angola ; à Lusaka en Zambie ; à Lubumbashi en RDC et à Bruxelles en Belgique, du 16 au 26 octobre, « pour faire progresser les investissements en cours menés par le PGI dans le développement du corridor de Lobito et du nouveau chemin de fer Zambie-Lobito », a annoncé le Département d’Etat américain.
Washington soutient ce projet, qui est un « lien économique transformateur reliant le continent africain d’ouest en est via le chemin de fer passant par la République démocratique du Congo, la Zambie et l’Angola ».
Une fois que les infrastructures de transport seront pleinement opérationnelles, le corridor améliorera les possibilités d’exportation pour la Zambie, l’Angola et la République démocratique du Congo, stimulera la circulation régionale des marchandises et favorisera la mobilité des citoyens. En réduisant considérablement le temps de transport moyen, le nouveau chemin de fer réduira les coûts logistiques et l’empreinte carbone de l’exportation de métaux, de produits agricoles et d’autres produits, ainsi que du développement futur de toute découverte minière.
« Au cours de son voyage, la coordinatrice spéciale par intérim Matza participera également au Global Gateway Forum de l’Union européenne, qui réunira des représentants du gouvernement, du secteur privé, des membres de la société civile, des institutions financières et des organisations internationales pour discuter des investissements dans les infrastructures mondiales et des opportunités de collaboration », a précisé le Département d’Etat américain.
La réalisation du projet du corridor de Lobito est appuyée par les USA et l’Union européenne qui, en septembre dernier, avaient déclaré qu’ils envisagent d’explorer une coopération dans trois domaines spécifiques : i) les investissements dans les infrastructures de transport ; ii) des mesures visant à faciliter le commerce, le développement économique et le transit ; et iii) le soutien aux secteurs connexes pour alimenter une croissance économique inclusive et durable et des investissements en capital en Angola, en Zambie et en République démocratique du Congo à long terme.
Plus précisément, avaient-ils expliqué, cela comprend le développement de projets d’énergie propre pour accroître l’approvisionnement en électricité des communautés environnantes, le soutien d’investissements diversifiés dans les chaînes d’approvisionnement en minéraux essentiels et en énergie propre, l’extension de l’accès numérique, la croissance des chaînes de valeur agricoles pour améliorer la production alimentaire locale pour la population croissante de la région et pour répondre à l’insécurité alimentaire mondiale, ainsi qu’en augmentant la formation de la main-d’œuvre locale, le soutien aux petites et moyennes entreprises et la diversification économique.