Le président angolais, João Lourenço, s’est dit « heureux » que le Fonds pour les pertes et dommages ait finalement été approuvé par la COP28, en raison de la grande importance qu’il revêt pour les pays de l’OEACP (Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) parmi les plus vulnérables au monde aux impacts du changement climatique.
Devant les différentes délégations à la COP28 à Dubaï, aux Émirats arabes unis, João Lourenço a souligné la nécessité pour la COP28, dans la formulation d’une nouvelle architecture financière pour le climat, de considérer la justice climatique comme l’un de ses piliers les plus solides.

« Nous soulignons la nécessité de tenir les promesses répétées de contributions financières et d’accès au financement dans des conditions favorables pour les pays les moins industrialisés et les moins développés, en mettant l’accent sur les petits États insulaires les plus menacés par les phénomènes environnementaux néfastes résultant du changement climatique », a-t-il déclaré.
Le chef de l’Etat angolais dit croire que la sensibilité croissante des peuples et des nations du monde aux questions liées au climat peut conduire, lors de cette COP28, à renforcer l’importance de la solidarité entre tous, pour que les objectifs recommandés tant lors de ce sommet que lors des précédentes, fasse preuve de plus d’engagement et de détermination, afin de les réaliser dans les délais fixés.

« Nous considérons qu’il est important qu’une feuille de route soit définie lors de cette COP28 dans laquelle soient établies les étapes à suivre, afin que soient honorés les engagements pris lors de la COP de Glasgow, dans laquelle l’objectif de doubler le financement des mesures d’adaptation d’ici 2025 », a-t-il suggéré.
João Lourenço a aussi proposé que, lors de la projection d’un nouvel objectif de financement climatique pour la période après 2025, il faut prendre en compte tout un ensemble de facteurs qui n’affaiblissent pas les économies des pays en développement, « qui ne sont pas capables de céder un instant aux autres sources de ressources naturelles de monnaie, à savoir le pétrole, comme principale source de revenus dont ils dépendent considérablement pour garantir le développement économique et social des pays ».