Dans la province de la Tshopo, au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), des conflits fonciers ont entraîné la mort de dizaines de civils depuis fin avril, a déclaré mardi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
Selon les organisations humanitaires, plus de 740 civils ont été tués et plus de 75 000 personnes déplacées dans la ville de Kisangani en raison d’affrontements fonciers depuis février 2023.
« Les organisations humanitaires sont mobilisées et dispensent des soins de santé aux blessés et aux déplacés. Les travailleurs humanitaires visent également à fournir des abris, un accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement », a indiqué OCHA, dans un communiqué, précisant avoir constaté que la nourriture, les soins de santé et le logement constituent les principaux besoins des personnes déplacées.
Face à cette situation, OCHA a jugé « crucial » de s’attaquer aux causes profondes des conflits fonciers pour prévenir une escalade de la violence intercommunautaire à Kisangani, qui abrite 1,4 million d’habitants.
En outre, OCHA a réitéré son appel à toutes les parties impliquées à travailler ensemble pour mettre fin à la violence, protéger les civils et trouver une solution durable au conflit à Kisangani.