La République démocratique du Congo (RDC) et le Vatican ont signé, samedi 2 juillet, 5 accords spécifiques. La cérémonie a été coprésidée par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde et le secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin.
Ces accords portent sur l’éducation, la pastorale de l’église dans les établissements pénitentiaires et la garde des enfants en conflit avec la loi, la fiscalité, la pastorale de l’église auprès des orphelinats et des personnes âgées.
Selon le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), monseigneur Donatien Nshole, le travail sera désormais fait dans un environnement beaucoup plus rassurant, étant donné que l’État congolais s’est engagé à encadrer et accompagner le travail de l’église au service de la population congolaise.
« Ce sont là des services que l’église rend, non seulement aux catholiques, mais à toute la société congolaise. C’est tout à fait normal que l’État reconnaisse et s’engage à faciliter ce travail dans le respect de la loi du pays et sans porter préjudice au droit de l’église qui est le droit Canon. C’était donc la signature de ces accords négociés entre le gouvernement et la CENCO, au nom du Saint-Siège. Désormais, le travail sera fait dans un environnement beaucoup plus rassurant, étant donné que l’État s’est engagé à encadrer et accompagner le travail de l’église au service de la population », a-t-il indiqué.
La signature de ces accords spécifiques intervient dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord-cadre signé en 2016 entre le Saint-Siège et l’État congolais et à la suite de la ratification des instruments y relatifs qui est intervenue en 2020.
La Rédaction