Le gouvernement congolais est déterminé à assainir le climat des affaires, afin d’attirer les investisseurs.
Trois décisions viennent d’être prises pour atteindre ce but. Il s’agit de la suppression pure et simple de quatorze perceptions, le rabattement de vingt perceptions en vue d’alléger tant soit peu les charges des opérateurs économiques tout en maintenant les équilibres financiers des structures bénéficiaires ayant une mission d’utilité publique et le maintien de trente-trois prélèvements.
Ces décisions validées par le Conseil de ministres ont été recommandées à l’issue des échanges tenus entre les délégués de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), des institutions, des ministères et ceux des établissements et organismes publics concernés.
« Dans le cadre de la réforme gouvernementale sur l’assainissement du climat des affaires, le ministre du Commerce extérieur a indiqué que l’une des missions lui assignées est l’identification des prélevements arbitraires en vue de la rationalisation des taxes à l’importation et à l’exportation et réduction des coûts et délais. Il a indiqué que la motivation derrière cette assignation est d’améliorer la compétitivité de notre économie, d’assurer le bien-être de la population étant donné que les opérateurs économiques disposent de la faculté de reporter sur les consommateurs la charge d’une taxe en manipulant les prix qu’ils contrôlent, mais également d’assurer une meilleure attractivité de notre pays », a rapporté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
La Fédération des entreprises du Congo (FEC) avait répertorié 67 prélèvements qu’elle a qualifié « d’arbitraires, d’excessifs, d’inopportuns ou sans fondements » réclamés par les services de l’Etat à l’occasion des opérations d’importation et d’exportation des biens.
Reagan Ndota